Claude NICOLET

Le site de

Terminal méthanier 1ère pierreJ'étais hier sur le site du futur terminal méthanier de Dunkerque (situé à Loon-Plage) pour assister en compagnie du préfet de Région, du PDG d'EDF Henri Proglio, de Michel Delebarre, de Christian Hutin et de nombreuses autres personnalités, à la pose symbolique de la première pierre. Il faut dire qu'après GFlamenville et le chantier de l'EPR également porté par EDF, celui du terminal est le deuxième chantier industriel de France. C'est pour nous un vrai motif de satisfaction. Le littoral dunkerquois avec ce gigantesque investissement conforte sa place de première plate-forme énergétique en Europe. C'est également un outil supplémentaire au service de l'indépendance énergétique du pays. Mais c'est aussi, et Henri Proglio a beaucoup insisté  sur ce point, un outil au service de la réindustrialisation de la France en terme d'investissement et de capacitéà fournir une énergie abondante et relativement bon marché. Il a par ailleurs rappelé quele coût del'électricité en France était l'un des moins cher des pays industrialisés ce qui en faisait un avantage compétitf incomparable.Je partage ces deux analyses.

Et puis EDF et la Région Nord pas de Calais en général et le littoral Dunkerquois, c'est maintenant une longue histoire que Michel Delebarre n'a pas manqué de souligner: "Nous sommes et nous avons vocation à rester un territoire industriel tout en préservant notre environnement".

Dans le contexte actuel c'est incontestablement une bonne nouvelle. Le groupe EDF est un gros investisseur. Les chiffres ont été rappelés hier par son président : 12 milliards en 2012, 13 en 2013, 15 en... 2015, les deux tiers étant réalisés en France.

Dans le Nord - Pas-de-Calais, le groupe EDF occupe la huitième place dans le classement des 500 premiers employeurs avec 6 000 salariés. Il est aussi le premier investisseur de la région avec plus de 3 milliards d'euros engagés d'ici à 2015 : un milliard avec le terminal méthanier, 400 millions pour la centrale de Bouchain, 550 millions pour celle, nucléaire, de Gravelines ou 600 millions dans les filiales RTE et ERDF. •