2010 vient de commencer. En cette journée de nouvel an je souhaite tout d’abord vous présenter mes vœux les plus chaleureux. Santé, bonheur, prospérité pour vous-même, mais aussi pour vos proches, vos amis et toutes celles et ceux qui vous sont chers.
2009 a été une année très difficile. La crise s’est poursuivie avec son triste cortège de licenciements, de fermetures d’entreprises, d’accroissements des tensions dans le monde du travail. Les salariés ont été une fois de plus mis à dure épreuve. Mais aussi les artisans, les petits chefs d’entreprises et l’ensemble des créateurs.
Mais le système financier a été sauvé et la distribution des bonus est de nouveau à l’honneur. Voilà bien longtemps que le Gouvernement et l’Etat n’ont été à ce point au service du capital et des puissances d’argent. Nicolas Sarkozy appelle au débat apaisé. Mais tout est fait pour diviser les Français. Affaiblissement de la puissance publique, enlisement dans des conflits étrangers, répression sociale croissante, débat sur l’identité nationale indigne, politique scandaleuse en faveur des plus privilégiés, cadeaux fiscaux énormes pour les plus grandes entreprises comme l’illustre le dernier épisode de la « taxe carbone »…Le bilan est terrible et j’ai encore en tête les insultes adressées à ses interlocuteurs.
Hélas, l’année qui vient sera aussi une année de difficultés. Il ne sert à rien de mentir. Sous couvert de crise, les grands groupes poursuivront leurs restructurations et leurs redéploiements avec les délocalisations que cela veut dire. Et la politique du gouvernement ne changera pas. Ce qui s’est passé à Copenhague n’est qu’une petite illustration des nouveaux rapports de forces mondiaux qui sont en train de s’organiser au niveau de la planète.
Seul un projet politique s’appuyant sur une analyse sérieuse de la mondialisation financière, pourra permettre aux forces de gauche et de progrès d’offrir une vraie perspective sociale.
Mais la gauche en France le veut-elle ? En aura-t-elle la force et la volonté ? Si elle s’articule à la République, si elle se nourrit aux valeurs de la citoyenneté, si elle se fortifie dans le dynamisme de la Nation, si elle fait de l’Egalité la boussole de son action, si elle parle aux Peuples du monde qui espèrent en sa parole, alors tout est possible.
La Gauche et la France c’est une longue et vigoureuse histoire. A elles deux il n’y a rien d’impossible. L’Horizon de la France ne saurait être uniquement l’Union Européenne qui ressemble bien souvent à une machine impuissante et épuisante. La France ne doit pas oublier qu’elle est aussi faite pour les grands desseins et les grandes aventures. L’Union Européenne doit donc aussi être profondément revue dans son fonctionnement mais aussi sa définition politique. Aujourd’hui elle n’est plus à la hauteur des enjeux qui sont devant nous. A terme elle risque même de devenir un carcan qui étouffera les nations qui la compose.
Or la France et l’Europe ont encore les moyens et ont même le devoir de continuer de s’adresser au monde. Mais cela veut dire avoir la volonté d’exister, d’être. Donc d’avoir les moyens de l’indépendance.
Voilà quelques uns des défis qui sont devant nous. Je suis persuadé qu’ils seront relevés.
Les élections régionales des 14 et 21 mars prochains seront la première étape de la reconquête du pouvoir par la Gauche. En Région Nord Pas de Calais aux côtés de Daniel Percheron, il faudra poursuivre le travail remarquable engagé au service du développement de la Région et de ses habitants.
