
C'est la marchandisation de ce qui fonde l'intérêt général, les chefs d'établissements transformés en chargé de clientèle payés à la prime, à la rentabilité. Idem pour les recteurs qui se voient attribués des sommes rondelettes en fonction des objectifs atteints et des postes supprimés.
Notre pays a besoin de profonds changements. Partout l'inquiétude progresse et avec elle l'angoisse voire la peur du lendemain. Les Français sentent bien que la situation de la France glisse entre les doigts du gouvernement et que la politique actuellement menée ne répond qu'aux intérêts de quelques uns.
Il faudra aussi procéder à d'importantes remises en cause. Comment en est-on arrivé là? Quels sont les grands choix politiques qui furent à l'origine de cette situation. Les choix européens, les politiques de libre-échange, la concurrence libre et non faussées érigée en dogme et seule politique possible, la libération des mouvements de capitaux, là sont en partie les responsabilités. Là sont les solutions.
Le lycée de l'Europe dont le nom se voulait un hommage à ce rêve de paix et de solidarité entre les peuples, est en réalité sacrifié au nom de ce que l'Europe est devenue: une machine à broyer les nations, les services publics, la politique industrielle, la protection sociale, l'avenir tout simplement.