Claude NICOLET

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Cet après-midi, j'ai tenu à participer à la cérémonie organisée à Dunkerque en mémoire des 153 victimes de l'Airbus de la compagnie Yéménia qui s'est écrasé au large des Comores. Parmi elles, Salitouna Madaly, Dunkerquoise travaillant à la ville et qui laisse son époux, ses cinq enfants et ses petits enfants.

 

Beaucoup d'émotion dans la foule nombreuse venue se rassembler. On se retrouve, ensemble dans les moments difficiles, on essaie de faire face. J'ai été impressionné par la dignité des hommes, des femmes et des enfants devant un tel drame. A mes côtés, se tenait Marie, que je connais bien et depuis longtemps, qui me disait qu'elle avait perdu quatre membres de sa famille. Pas une plainte, pas un cri, mais des mots simples pleins de courage. Le fils de Salitouna Madaly s'est exprimé, il a parlé de sa mère, simplement, avec amour. Nous étions tous bouleversés.

Christian Hutin et Michel Delebarre se sont exprimés, ainsi que le sous-préfet de Dunkerque pour faire part de leur douleur et de leur proximité. Ils ont aussi affirmé que la justice allait devoir faire son travail, car dans cette affaire, l'une des causes de cet accident, c'est probablement l'argent, "car le mercantilisme tue!" a terminé Christian Hutin.