Je suis allé assister ce lundi 30 novembre, à la conférence de presse organisée par les personnels enseignants, administratifs, de services et les étudiants de l’IUFM de Gravelines. Ils protestent contre la fermeture annoncée de l’IUFM et de l’obligation qui leur serait faite d’aller désormais à Outreau. C’est la poursuite de la casse du service public de l’Education Nationale. Alors que 80% des stagiaires sont originaires du bassin de Dunkerque, beaucoup de condition modeste, il est aisé de comprendre les difficultés supplémentaires que représentera cet éloignement. Transport, logement, temps perdu. Pour le moment tout le monde se renvoie la balle. L’université d’Artois ne répond pas, idem de celle du Littoral quant à Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur, on ne sait ce qu’il faut en penser puisqu’après avoir annoncé le sauvetage de l’IUFM on nous dit que ce ne serait plus si sûr ! Quoi qu’il en soit, entre la RGPP et la lutte contre les déficits, le service public continue de payer le prix fort. Avec l’IUFM de Gravelines on voit bien que ce sont les plus modestes qui en font les frais. Christian Hutin, député, les a assuré de son soutien et leur a fait part des nombreuses démarches entreprises pour défendre les intérêts de l’IUFM de Gravelines.
