J’étais aujourd’hui (03 décembre) à Lyon pour assister aux assises de la coopération décentralisée franco-brésilienne. Organisées par Cités-Unies France, c’est l’occasion de faire le point sur l’état des relations entre collectivités locales françaises et brésiliennes.
La Communauté Urbaine de Dunkerque est jumelée avec la ville de Vitoria et nous travaillons ensemble sur les questions d’aménagements urbains. Ces questions sont désormais au cœur des politiques publiques portées par les pouvoirs locaux où qu’ils se situent dans le monde. Désormais la majorité de la population mondiale vit dans les villes, et bien souvent dans de mauvaises conditions. L’atelier que je co-présidais avec Pierre Shapira adjoint au maire de Paris et Joao Causer, le maire de Vitoria avait justement pour intitulé : « Le développement durable : enjeu pour l’espace urbain ».
J’ai insisté dans mon intervention sur la volonté qui était la nôtre à la Communauté Urbaine de Dunkerque, de lier développement industriel et développement durable. Cette problématique est identique chez nos partenaires brésiliens. Faire la ville est aujourd’hui essentiel. Comment faire vivre ensemble des centaines de milliers, voire des dizaines de millions de personnes dans les espaces urbains qui se constituent aujourd’hui. En termes de services publics, d’emplois, de logements, de sécurité, de loisirs, de santé, de qualité de vie et d’environnement…Ces défis sont aujourd’hui gigantesques et se posent déjà difficilement pour nombre de collectivités locales dans le monde.
Rien qu’en Chine, ce sont entre 15 et 20 millions de personnes qui chaque année quittent les campagnes pour rejoindre des banlieues surpeuplées.
Débattre de tout cela est passionnant, car nous participons, à notre échelle, à une tentative de définition d’un intérêt général international. Certes avec nos moyens qui sont limités mais qui sont devenus incontournables.
