Mines réjouies, sourires à tout va : la grande famille politique de la gauche ...
était ravie d'être réunie, mardi soir, au siège du Parti socialiste (PS), pour présenter à la presse les candidats dunkerquois qui participeront à la campagne des élections régionales (14 et 21 mars) sur la liste formée par le PS, le Parti radical de gauche (PRG) et le Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Une famille au grand complet, ou presque, puisque Verts, communistes et Front de gauche proposeront leurs propres listes. « Nous avons des concurrents et des adversaires, précisait Wulfran Despicht, secrétaire de la section dunkerquoise du PS. Avec les Verts et le PC, on partage un certain nombre de valeurs pour éventuellement un rassemblement au second tour. Les adversaires, ce sont la droite et l'extrême droite qui ont des valeurs totalement contraires au développement de la région. » Bref, pour voir éventuellement Paulo-Serge Lopes (Verts) et des élus communistes rejoindre cette famille, il est urgent d'attendre les résultats du premier tour.
Pierre Yana (Modem) aurait-il davantage de chances ? « Notre projet est ancré à gauche, si certains se sentent concernés... », a répondu Wulfran Despicht. Claude Nicolet (MRC) allait plus loin : « Nous sommes dans une phase de recomposition du paysage politique. Le MRC est favorable à la création d'un grand parti de gauche, comme l'UMP a su le faire à droite. Et j'ai lu des choses intéressantes dans le discours de François Bayrou à Arras. » En attendant ces éventuelles tractations le soir du premier tour, il s'agit d'abord pour les militants de convaincre les électeurs de se déplacer pour un scrutin qui désignera peut-être, pour quatre ans, les derniers conseillers régionaux. « Ce sera aussi là le moyen de s'exprimer sur la réforme des collectivités territoriales, il nous faudra mobiliser sur ce thème », conclut le secrétaire socialiste dunkerquois. •
