"La Pologne n'adoptera pas l'euro en 2012 comme annoncé par le passé". Cette déclaration a été faite par Ludwik KOTECKI, vice-ministre des Finances de la Pologne, à propos de l'introduction de la monnaie européenne dont les Polonais craignent qu'elle n'aggrave leur économie affaiblie par la crise mondiale.
Ou alors les instances européennes regardent ailleurs et font "mine de rien". Après tout un vice-ministre peut être démenti par son ministre de tutelle. Ou alors elles demandent des explications et la tête de l'iconoclaste qui n'a pourtant rien d'un gauchiste.
Au delà de cette situation particulière, ce qui est ici mis en lumière, ce sont les questions politiques et démocratiques que posent le fonctionnement de l'euro. Ces interrogations sont de celles qui handicapent le plus la gauche française et européenne dans sa capacité à bâtir un projet politique alternatif à la droite libérale. L'impact et le coût social et économique de l'euro doivent être évalués. Faire la politique de l'autruche sur ces différents points ne sert à rien. Je renvoie aux articles de ce site sur les perspectives pour la gauche française 2ème et 3ème partie.
