Où en sommes nous? La mondialisation financière ne pourra jamais succéder à la souveraineté nationale en terme de capacité d'accès à l'idée de Liberté. Plus que jamais le général de Gaulle reste un exemple. Il a su préserver l'essentiel qui depuis à été sacrifié par ceux là même qui se revendique de sa filiation. Le général de Gaulle c'était la France mais aussi le Monde. Les peuples plutôt que la finance, l'honneur plutôt que la honte, la mort plutôt que la défaite et la collaboration avec l'ennemi, si la mort préserve l'avenir. Depuis que j'ai la capacité de "penser" l'action publique, il n'y a qu'une seule question qui vaille pour moi: qu'aurai-je fait en 1940?
C'est pour moi la question essentielle. Question impossible. Mais qu'importe. A mes yeux il n'y a que deux solutions: la Résistance ou rejoindre Londres et m'engager dans les forces combattantes. Vivre ou mourir. Nous sommes parfois confrontés à de pareilles situations. Tant de nos parents l'ont été. C'est de la démocratie et de son avenir dont il est question. Je n'oublie pas les combats qui ont opposés de Gaulle à l'ensemble de la gauche (en particulier le PCF). Mais de Gaulle etThorez ont su se comprendre dès lors qu'il s'agissait de l'intérêt de la France. Sans oublier tous les autres dont certains de l'extrême droite de l'époque, car telle est la réalité historique. La France est ainsi. Mais la République reste un combat. Et ce combat mérite encore et encore d'être livré.