On se souvient de cette formule fameuse que François Mitterrand avait utilisé lors de la campagne du réferendum du Traité de Maastricht il y a vingt ans. Elle avait fait mouche par son efficacité. Cette perspective politique et historique n'est pas la nôtre. Mais cette phrase peut-elle aujourd'hui nous servir de repère, de jalon, pour mesurer l'évolution de la situation depuis 1992? Où en somme-nous?
On a plutôt le sentiment aujourd'hui que pour Nicolas Sarkozy: "la France est notre patrie, l'Allemagne est notre avenir". Où peut-être que notre avenir "passe" par l'Allemagne. Sa discipline, sa rigueur, sa puissance supposée. Mais ne s'agit-il pas d'une vision fantasmée? Le jour viendra, probablement assez rapidement où François Hollande dira: "La France est notre patrie et la France est notre avenir." ce qui sera le meilleur moyen de faire l'Europe et d'y faire vivre la démocratie. Alors la boucle sera bouclée.